Saint Benoît, était un jeune noble de Nursie en Ombrie. A 15 ans, on l’envoie à Rome faire ses études. Benoît s’enfuit, car c’est “Dieu seul” qu’il cherche. Il aboutit à une caverne de Subiaco où un ermite accepte de lui servir de guide dans sa quête de Dieu. Les moines d’un monastère voisin l’invitent à devenir leur Père abbé. Plus tard, il retourne à sa caverne de Subiaco où des disciples viennent le rejoindre. Il les organise en prieuré et c’est ainsi que va naître la Règle bénédictine. Ils se réfugient au Mont-Cassin qui deviendra le premier monastère bénédictin et c’est là qu’il meurt. Il est le patriarche des moines d’Occident et le saint patron de l’Europe. Les moines de Cluny étaient des bénédictins, disciples de Saint Benoit. Décédé le 21 mars 547, sa fête a longtemps été ce jour-là mais comme cette date tombait souvent en carême, dès le VIIIe siècle, il est fêté le 11 juillet date de la célébration de la translation des reliques à Saint Benoit-sur-Loire.
Originale, elle a été « écrite » par Sœur Esther, carmélite de la Congrégation du Carmel Saint Joseph, à Mechref au Liban. Elle mesure 60 sur 90 cm, elle est en bois massif. L’icône a été terminée le jour de Noël 2018.
Saint Benoit est représenté selon la tradition : il bénit avec sa main droite,et de sa gauche il tient un petit livre, la Règle de Saint Benoit. La croix est inspirée d’une croix carolingienne. Le paysage du fond reprend les courbes des collines du clunisois. Les clochers sont inspirés d’après les photos de la région. On trouve à droite de St Benoît, l’église St Martin de Chérizet, l’abbaye de Cluny (à partir du clocher dit « de l’eau bénite »). A gauche de St Benoit, l’église St Denis à Massy, Ste Madeleine à Donzy-le-National et St Denis à Bourgvilain.